Apprendre l’allemand à Berlin – #100DaysofGermanWords
Mis à jour le November 10, 2015 / Mise à jour le November 4, 2022
Ce mois-ci, nous sommes ravis de vous présenter une nouvelle série de posts dédiés à l’apprentissage de l’allemand à Berlin !
Comme vous le savez peut-être, les bureaux de Lingoda sont situés dans la capitale allemande, une ville qui est également refuge de beaucoup d’étrangers attirés notamment par son coût de la vie raisonnable.
Dans cette série d’interviews, nous nous intéresserons à l’apprentissage de l’allemand du point de vue de 4 blogueurs célèbres vivant à Berlin.
Cette semaine, nous donnons la parole à Federico, Italien d’origine, blogueur sur A More Quiet Place et créateur de #100DaysofGermanWords (ou #100JoursDeMotsAllemands)
Je m’appelle Federico, italien de 31 ans vivant à Berlin.
J’ai déménagé à Berlin il y a 4 ans pour effectuer un stage dans une agence de communication digitale. J’étais censé rester uniquement 6 mois et, curieusement, je suis toujours ici.
J’ai pris mon premier cours d’allemand à la Volkshochschule quelques mois après être arrivé à Berlin. Depuis, je continue de l’apprendre constamment, même si je n’ai jamais pu y accorder autant de temps que je le voudrais.
Mon niveau d’allemand actuel me permet de vivre confortablement dans cette ville et de faire face aux situations de tous les jours sans problème, ce qui est très plaisant. Même si je sais que de m’améliorer et devenir bilingue ne changerait pas ma vie ici, je pense que cela serait très enrichissant et me permettrait de m’immerger complètement dans la culture et la société dans laquelle je vis.
Je pense que ces lieux n’ont pas le but diabolique de détruire la culture allemande, encore moins d’exclure les personnes germanophones. D’un autre côté, je sais très bien ce qu’est la vie d’expat à Berlin : on peut vite avoir l’impression d’être dans un monde parallèle. Je pense que si j’étais patron d’un de ces lieux (allemand ou étranger, qu’importe) je ferai tout ce qui est en mon pouvoir pour promouvoir l’intégration et l’inclusivité (ce qui, de mon point de vue, est également un argument financier).
Totalement. Arriver dans un pays dont tu ne comprends ni parles la langue officielle rend chaque situation plus compliquée et réduit drastiquement tes opportunités sociales et professionnelles. Et la plupart du temps, tu ne comprends pas la moitié de ce qu’il se passe dans Tatort.
Apprendre le vocabulaire est un vrai cauchemar, même s’il j’y ai trouvé quelques similitudes avec l’italien.
Commencer à l’apprendre d’une manière qui lui plaît, que ça soit de flirter avec des personnes allemandes dans des bars ou de relire ses livres préférés en allemand.
Lors de mes premiers jours à Berlin, j’ai fait une lessive et demandé à mon colocataire, qui ne parlait pas un mot d’anglais, “Hast du einen Ständer?”. Je pensais lui demander un étendoir à linge, mais en vérité, j’étais en train de lui demander s’il avait une érection. Oups.
J’aime beaucoup “Aufbruchstimmung” (un mot qui décrit un sentiment général d’euphorie et d’optimisme, notamment à l’échelle d’un pays), même si j’ai encore du mal à savoir si c’est un sentiment positif ou négatif. Et j’ai toujours du mal à prononcer le mot “Brötchen”.